mercredi 22 juillet 2009

Hara, la force vient du ventre

Les Japonais l’assurent : notre ventre ou “hara” est le réservoir de notre énergie. Centrés sur lui, nous faisons preuve d’assurance et de sérénité. Coupés de lui, le moindre choc peut nous faire vaciller…
L‘avenir nous inquiète et nous nous montrons particulièrement irascibles avec notre entourage. Stress, insomnie, mal de dos, problèmes digestifs sont notre lot quotidien. Directeur du centre Dürckheim – un centre de méditation –, Jacques Castermane l’affirme : « La plupart de nos maux ont pour origine la perte de contact avec notre “hara”.... »
Ce hara ou "rayonnement de notre force vitale" est une zone située juste trois doigts en dessous du nombril, une sorte de puits sans fond qui irradie de l’abdomen au bas-ventre, dont nous pourrions tirer force et sécurité.
Les pieds sur terre
Pour s’épanouir, le hara a besoin d’un appui solide : les jambes. Il est donc nécessaire de bien poser les pieds sur terre.
- Le matin, pieds nus, marchez lentement en déroulant vos pieds sur le sol. Commencez par le talon, la plante des pieds, puis les orteils. Faites-le en conscience.
- Au bureau, bien assis dans votre bassin, faites glisser vos pieds sur des petits rouleaux de massage en bois. Mais pas de façon mécanique : focalisez toute votre attention sur ce geste.
- Le soir, prenez votre pied gauche dans votre main droite. Doigts de pied et doigts de main croisés, écartez vos orteils et utilisez votre paume pour relancer la circulation dans la voûte plantaire. Changez de pied.

La détente
Difficile de développer son hara le ventre noué par le stress. Apprenez à vous détendre. Pour faire le vide et chasser les tensions corporelles, répétez cet exercice : une main sur la poitrine, l’autre sur l’abdomen, inspirez en gonflant le ventre et expirez en dégonflant. Puis haussez les épaules, en inspirant (par le buste). Maintenez quelques secondes, et relâchez en expirant (par le ventre). Cinq fois.

Extrait d'un article de "Psychologies" écrit par Catherine Maillard.